Gakuen Hoshii
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 Mail Jeevas as Matt

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Mail Jeevas

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MessageSujet: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeVen 9 Jan - 22:47

Nom: Jeevas (J V, les initiales de Jeux Vidéos)

Prénom: Emile Mail (E-Mail xD)

Âge: 17 ans

Sexe: Masculin

Hétéro, Bi, Homo: Hétéro

Histoire (Minimum 5 lignes): Wait a few minutes, and it's for my next post.

Année de Lycée: 2ème Année.

Club: Mangas, mais aussi dans les Intellos.

Adore: Les Jeux Vidéos, Fumer, Les Jeux Vidéos, les Mangas, Les Jeux Vidéos -j'me répète Very Happy-, résoudres des enquêtes, et regarder les filles pendant qu'elles se douchent

Déteste: Qu'on le traite de Voyeur, qu'on lui parle quand il joue aux Jeux Vidéos.

Rang: Human Dog, but not your Dog

Comment as-tu connu le forum?: Dailymotion


Dernière édition par Mail Jeevas le Sam 10 Jan - 13:47, édité 2 fois
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Mail Jeevas

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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeVen 9 Jan - 22:56

Biographie :


" Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. "


Partie One : Numb Jeevas and Lyly Spencer (un looser et une ingénue)


" Il les créa homme et femme, il les bénit et leur donna le nom d'êtres humains au jour même de leur création. "



"Tudoudoum" (msn copyright) Numb pencha la tête sur son épaule, alors que ses lèvres laissaient échapper ce petit air électronique qui pourrirait les cauchemards des futurs internautes en proie au Web. En attendant de finaliser cette superbe invention qui permettrait à des amis de se parler sans devoir utiliser deux pots de yahourt reliés par des fils, l'informaticien Jeevas s'exilait au Congo - trop peu de compréhension de ses pairs. Comme Saint François de Salles il prenait un congé salutaire et sabattique. Et comme Tintin au Congo, il partait lui aussi dans ce même pays pour aider une nouvelle fois le monde à sortir de l'obscurité préhistorique. A sa façon.

Se retournant, Numb Jeevas adressa un signe de la main amical à son Angleterre natale. Mais étrangement celle-ci ne lui répondit pas en retour. Le seul signe de vie, hormis cette foule bruyante et nauséabonde qui grouillait dans les halls, fut une silhouette gracile qui courait vers lui. Une jeune femme à l'abondante chevelure rousse natée et aux yeux écarquillés par l'effort. Mais il n'y a rien de plus stupide que de prendre un tapis roulant à contre sens, même avec toute la bonne volonté du monde :
- Hydra, pourquoi tu n'as pas pris le tapis sur lequel j'étais ? Tu as pris celui qui part dans l'autre sens. Lâcha Numb, visiblement stupéfié par la naïveté de sa jolie cousine

Celle-ci, à force d'efforts et de dépenses considérables d'énergie, parvint peu à peu à remonter à son niveau, avec en prime l'expression boudeuse d'une athlète de haut niveau qui a fini son 3 x 500 m les doigts dans le nez :
- Lyly, Numb. Je m'appelle Lyly. Annôna-t-elle d'une voix rauque
- Et c'est pour me dire ça que tu me poursuis ?
- Oui... et non. Je...
- Je sais pourquoi ! C'est ta mère, Samantha Spencer, qui t'envoie pour que je lui rembourse des 2000 livres que je lui avais demandées pour partir à Lusambo ?
- Comment ? Ne l'avais-tu pas remboursée hier ? (elle hoqueta de surprise, le front en sueur, courant pour se maintenir en face de son cousin)
- Non. Et...
- Numb, je t'aime ! (elle l'avait coupé un peu trop brutalement)
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt idiote ?! Il parut tout à fait surpris, comme tout bon gentelman victime d'une déclaration fulgurante d'amour doit l'être

Il l'attrapa à bouts de bras pour la hisser par dessus la rampe du tapis et elle se retrouva rapidement étalée sur lui. A bout de nerfs, la jeune femme éclata d'un rire strident, avant de se relever :
- Tu n'es vraiment pas doué, diantres !
Il la regarda avec un air vexé, totalement immature :
- Et ce que tu m'as dit ne tient pas. Nous sommes cousins. Ce que tu dis est totalement illogique. Comme si tu pouvais vraiment m'aider, c'est stupide. Imagines tous les dégâts que cela ferait.
- Je sais, je sais... Mais tant qu'à faire ! Ce rouleau de papier WC que tu m'avais laissé, caché, pour ne pas que Mère le découvre, tu l'avais bien dissimulé dans les toilettes mais j'ai fini par le trouver et cela m'a fait très plaisir. Comme tu y disais des choses très.. érotiques, j'ai hésité longtemps mais je veux partir avec toi ! Si tu m'as écrit un rouleau de déclaration, c'est que... tu m'aimes aussi, n'est ce pas ? (elle rougit pudiquement, gardant un petit sourire mutin aux lèvres)
- Oui Sonia. Oui je t'aime.
- Numb ?
- Oui ?
- Mon nom c'est Lyly.

Le jeune homme trébucha soudain en arrière, s'étalant somptueusement sur le sol de l'aéroport. Une hôtesse, toutes dents dehors, se pencha sur lui, miséricordieuse :
- Vous êtes un passager pour le vol A0002348, à destination du Congo, départ à 12h47 ?
Il se releva en inspirant plus fort les phéromones de la demoiselle, parfum de sueur teinté de rose. Saveur très excitante. Soeur Thérésa déguisée en playmate aérienne. Après le coup de la panne de la machine à laver, c'était sûrement le fantasme le plus intéressant. L'informaticien haussa un sourcil, son regard errant un instant sur l'uniforme plein à craquer, avant que Lyly ne lui agrippe le bras, jalouse :
- Deux passagers je vous prie. Sussura-t-elle d'un ton qui se voulait dominant

L'hôtessa la dévisagea avec ce sourire qui se voulait gentil alors qu'en réalité il n'affichait qu'un réel dédain : "moi je passe la moitié de l'année au septième ciel à me taper tous les stewarts qui passent alors que toi avec tes pauvres tresses et tes tâches de rousseur, c'est normal que tu restes avec ce binocleux" :
- Le même vol alors je suppose. Avez vous vos billets ?
Numb sortit nerveusement son papier attestant en bonne et due forme qu'il pouvait partir au bout du monde s'il le fallait :
- Et vous mademoiselle ?
- Il se trouve que c'est un voyage de dernière minute. Je n'ai actuellement que mon passeport.
- Mais et les vaccins... Il faut les...
- Le congo est-il infesté par la malaria ? Non. Par le Sida ? Oui je vous l'accorde mais je veux partir et je partirais !
- Et bien, je crois qu'un billet en classe éco vous irait trèèèès bien.

Sourires forcés. L'hôtesse recula pour aller entrer en premier le billet de l'homme dans la machine, tandis que ce dernier accordait un regard gêné à la jeune femme qui accaparait possessivement son bras :
- Tu es sûre de ce que tu veux Maria ?
- Lyly. Et j'en suis sûre et certaine. Je ferai tout pour cela. Je viens d'avoir mes 18 ans et Mère m'avait déjà indiqué qu'elle comptait m'emmener au couvent de Nostmadus, en Irelande, dès samedi. Hors, je ne veux pas de cette vie, Numb. J'ai l'impression de refaire un remake de toutes ces stupidités que je regarde à la télévision, tu sais, le genre d'histoire oú l'héroïne est prête à tout quitter pour celui qu'elle aime.
- Mais alors c'est par intérêt que tu viens. (il eut l'air un instant triste)
- Non. Parce que je dois avouer que je suis sincère pour le reste. Même si je dois te rejoindre plus tard, je viendrai...

Il s'approcha d'elle avec une expression qui en disait long, les yeux à demi clos derrière ses hublos vitreux. Lyly tendit la bouche vers lui, la respiration ralentie par l'émotion... et lentement ils... :
- MADAME ! Classe économique alors ou pas ?!
La jeune femme foudroya l'hôtesse et se décolla séchement de son cousin :
- Oui. Une place à côté de monsieur Jeevas.
- Alors, j'ai appelé la direction. Actuellement le Congo est en proie à une crise économique dûe au Rwanda. Et vous devez faire vos vaccins.Obligatoire. Le tout ne fera qu'un délai d'un mois avant votre départ. Déclara chaleureusement la playmate, comme si elle annonçait que les usines de Willy Wonka avaient réouvert

Lyly serra les poings, toisant cette... câtin, cette barbie, cette... fichtrement bien moulée demoiselle. Mais en bonne lady anglais, elle se tint coïte :
- Si c'est la meilleure chose à faire, j'attendrai. Tu.. m'attendras Numb ?
L'homme pivota vers elle, souriant :
- Bien sûr Nina.
- Tu m'aimeras toujours ?
- Ai-je le choix ?
- Tu es vexant.

Elle se haussa sur la pointe des pieds et l'embrassa pudiquement sur la joue :
- Tu as intérêt à ne pas me tromper avec toutes les bamboulas qui y traînent, sinon je te fais un procès !
Numb reprit sa valise en main avant de s'éloigner lentement. Pour simple réponse, il lui accorda un signe de main, un peu plus chaleureux que celui qu'il avait adressé à l'Angleterre, une vingtaine de minutes plus tôt :
- Ne m'oublies pas mon amour !

L'hôtesse ricana devant tant de kitcherie et ferma la passerelle sur la silhouette qui s'éloignait dans le couloir...

Et quelques mois après, bien sûr, elle le rejoignit à Lusambo, après avoir passé son vaccin pour la coqueluche, la malaria, toutes ces saletés qui traînent en afrique dès qu'on pose un pied dans la poussière, au point que l'on débarque à l'aéroport avec un masque de chirurgien plaqué sur le visage et en crachant ses poumons. La tourista ça s'appelle. Mais heureusement pour Lyly, elle arriva entière au petit cabanon loué par Numb pour ses travaux d'informatique. Une niche de chien comparée à la maison de Bill Gates. Enfin, logiquement, quand on est amoureux, on est heureux.
Quand à l'hôtesse de l'air, on n'en entendit plus jamais parler.
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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeVen 9 Jan - 22:57

Partie 2_____* Mana, Mail, Malice Jeevas - 9 mois

- Numb, je veux un bébé...
A demi assoupi, encore, l'informaticien se tourna vers sa compagne, repoussant un peu la couverture de laine sous laquelle il faisait une atroce chaleur. Ses immenses prunelles vertes et brumeuses se fixèrent sur le cadran du réveil, qui affichait un joyeux «3:06 » en bâtonnets colorés :
- Et tu me fais part de ce souhait à 3heures du matin ? Tout se passe bien Louna ?
- Lyly, Numb. Je me demande quand est-ce que tu vas digérer le fait que je m'appelle Lyly et non autrement. Enfin, hormis ce rêve là, que tu m'appelles normalement, je voulais te faire part de mon désir d'enfant, Je veux un bébé Numb, sinon je vais m'ennuyer ici, toute seule pendant tes journées d'informaticien.

Il plissa les yeux et cala la jeune femme contre son bras en guise d'oreiller :
- Et tu voudrais en faire un, alors que nous avons 50% de chances qu'il soit un raté, un futur rebut de la société parce qu'il aura nos gènes non mélangés ? Nous ne pouvons pas faire cela...
- Fichtre. Ecoutes moi pour une fois. Nous avons le droit de vivre comme n'importe quel couple et nous ne sommes pas mariés, personne n'y verra rien ici, tant que nous restons au Congo. Jamais ils ne poursuivront ce qui pourrait sortir de mon ventre, parce que ce sera un enfant de l'amour.
- Tu veux en faire un animal de compagnie ?
- Que vas-tu imaginer là ? Je te croyais plus subtil. Comme toute femme, je rêve de...maternité.

Le jeune crétin caressa pensivement les cheveux roux de sa cousine, en proie à de profondes hésitations. Avoir des mômes ? Leur faire gouzi gouzi ? Vivre leurs premiers chagrins ? Les ramasser lorsqu'ils tomberaient en hurlant ? Essuyer leur caca dans des couches ultra serrées ? Mais le seul avantage à cette nouvelle existence qui pouvait naître de ses prochaines réflexions était que l'enfant serait un puissant alter mondialiste vert, pour grandir dans un tel environnement de moustiques et de larves squameuses. Numb sourit malicieusement, avant de presser sa cousine contre lui :
- C'est d'accord Lyly.
- Tu m'as enfin appelée par mon nom !

Elle roula sur lui et l'embrassa longuement, toute à cette joie simpliste. L'informaticien releva la nuisette en éponge au-dessus de son nombril plat qu'il effleura d'une main pudique et... XXD0PSQHIAIOHZJZJHSHSHZHZIH....

ERROR ? config/renew ?


1.il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. [moins 5 mois]


- Le docteur m'a dit qu'il y en avait trois, Je n'ai pas voulu connaître leur sexe mais si on en appelait un... hum, Pierre-Henri ?
Pour l'occasion, Numb décrocha son regard du pc préhistorique auquel il était presque enchaîné, pour loucher sur le ventre énorme qui lui faisait face. Gonflé et semblant prêt à éclater. Il n'osait imaginer quel alien en sortirait. Mais trois, c'était déjà trop. Non qu'il ne songeait à en noyer un comme un chaton dans une rivière [un bébé respirant dans le liquide amniotique lui semblait impossible à noyer], mais la responsabilité face à tout cela serait écrasante. Et la dépense aussi :
- C'est... formidable, Machine. Mais il faut que je travaille.
- Tu as recommencé ! Et bien, puisque c'est comme cela, je les nommerai moi-même. Et je ne te demande même pas de venir à l'accouchement, je sais que tu es trop occupé !

Lyly se pencha vers lui, attrapa la souris rose bonbon qui était la première amante de son mari et cliqua la croix rouge. Aussitôt, une jeune femme à gros seins moulés dans un wonderbra de cuir apparut en plein écran, quelque chose de peu catholique dépassant de son entre jambe :
- Inventer un concept qui permettrait à des amis de se parler à des kilomètres de distance ?! C'est utopique Numb, et si tu va encore sur ces sites.... je.... je..... je téléphone à ta mère !
- Non !

Il se colla au grand ventre, dans l'intention de se faire pardonner, et fit mine d'écouter une invisible conversation, entre médium fan de bob marley de de marijuana :
- J'entends... Je vois.... Il veut s'appeler Mail. Parce qu'il y en a trois. Deux filles et un garçon.
- Mail comme E-mail n'est ce pas ?
- Peut-être mais je ne suis pas là ; Mail Jeevas, cela sonne bien, non ?
- Toujours dans l'informatique hein...
Faussement boudeuse, elle tourna les talons et sortit de la pièce sombre. Mail jeevas.... Pourquoi pas au final, c'est elle qui avait voulu ce bébé, il fallait bien une petite compensation, de quelque nature qu'elle soit. Et même si ce nom était impossible à trouver dans le petit dictionnaire des prénoms 1990, il valait encore l'intérêt que pouvait lui porte Numb. Encore qu'il y ait vraiment un garçon là dedans, dans son ventre gonflé...


FATAL ERROR - FATAL ERROR - FATAL ERROR


2. Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. [1 février 1993]


L'enfant en gestation se mouvait dans les eaux sombres qui l'entouraient, relié à la mère porteuse par ce ridicule cordon rose. Il ne sentait rien, hormis parfois la voix de ses parents. Assourdie par la paroi de chair qui l'enveloppait du monde extérieur. Et puis il y avait Elles. Elles étaient deux. Elles lui ressembleraient. Et un jour, tout ce monde vague s'écroula. Il fut tiré dehors par une main noire et puissante :
- C'est un garçon !
Facile de le dire. Il avait un kiki comme tout le monde. Sa première bouffée d'air lui arracha les poumons mais au lieu de crier, il resta particulièrement calme, anormalement silencieux alors que des hurlements stridents résonnaient déjà dans la pièce de terre battue :
- Comment l'appellerez-vous ? [accent noir]
- Mail.... Mail oui.


3. pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin [plus dix jours]


- Ooooh, comme il est adorable. S'extasiait la nouvelle mère, au chevet de ses enfants
- Ses soeurs aussi ont l'air tout à fait normales. Mais il n'y a que Malice qui ait crié. Et ce sont tes enfants ; tu ne vas pas dire dès le début qu'ils ressembles à de vieilles patates ridées et immangeables. D'ailleurs, je ne peux croire qu'avec cette tête-mà, tu les trouves vraiment.... adorables.

Numb haussa les épaules, fataliste et se préparant déjà à affronter l'expression choquée de sa compagne. Cette dernière le dévisagea d'un oeil critique, qui disait clairement " c'est moi qui les ait mis au monde pendant que tu te branlais sur tes sites pornos, sale macho de mes deux yeux"

Et à cet instant précis, Mail ouvrit les yeux, de larges prunelles marrons plongées dans l'obscurité qui recevaient enfin la lumière, sa petite main serrée sur un coin de la couette. Emue par ces deux grands yeux inquisiteurs, Lyly l'arracha à son cocon bien moelleux pour le prendre entre ses bras. Mail la trouvait déjà trop mère poule, ce fut tout de moins ce que sa conscience endormie lui laissa penser.


4. Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi [plus cinq mois et dix huit jours]


Mail rampait par terre, un nounours en caoutchouc dépassant à peine de sa petite bouche rose. La nourrice noire le rattrapa in extremis avant qu'il ne tombe dans les latrines de la maison, son jouet toujours coincé entre ses dents de lait. Avec un soupir, la jeune femme le rapporta à Lyly, qui allétait les petites sur la terrasse :
- Vot' fils s'est enco' enfui.
- Ne dites pas de bêtises Sawoka. Il n'a que 5mois.
- Mais ce reg'ad ma'ame ; l'est pas no'mal
- Vous êtes pas bizarre vous ?
- Non ma'ame.
- Bien, prenez donc Malice, que je le nourrisse un peu.
Elle berça un instant la petite fille, avant de la tendre à la nourrice qui lui donna en échange le garçonnet. Il attrapa goulûment la poitrine qui lui était offerte, poussant un peu Mana :
- Moi j'aime son regard si particulier. On dirait qu'il est stupide mais non. Il découvre, c'est tout. Lâcha Lyly, en grimaçant sous la pression des petites lèvres
- Sû'ment ma'ame.
Les deux enfants tournèrent leurs grands yeux vers la jeune fille, comme s'ils étaient capables de deviner ses mots. Un jour, avant leur naissance, Lyly avait mangé un biscuit chinois qui lui prévoyait un avenir difficile mais "la lumière se trouve au bord du tunnel". Parlait-il de son utérus ?
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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeVen 9 Jan - 22:58

Partie Three____* Mana and Mail Jeevas : (Plus trois ans)


Dieu les bénit en disant: Croissez et multipliez remplissez les eaux, habitants des mers oiseaux, multipliez sur la terre!"


L'enfant avait des yeux foncés, incroyablement songeurs et parfois las, emplis d'une lueur énigmatique. Il les gardait toujours baissés vers le sol de terre rouge et sanglante, ne les relevant que pour les fixer innocemment sur sa mère. Sa mère qui ne le voyait plus. Lyly Jeevas, après une période de dépression (deux années tout de même !) suite à la naissance des ces enfants au sang trop peu renouvelé, décida de les ignorer tout bonnement. Car comme le dit si bien la Genèse, les pêcheurs iront en Enfer ; alors autant faire comme si la tentation n'avait jamais eu lieu. Il n'y avait jamais eu d'hôtesse de l'air venimeuse et vipère, d'amour pomme du plaisir. Seulement, au fil du temps qui passait, elle ne semblait se souvenir que de l'existence de Malice, sa niaise absolue, excluant automatiquement les jumeaux (qui ne semblaient vraiment plus que deux). Désespérant. Elle allait au confessionnal (seule église catholique sur cinq kilomètres) du village souvent avec la petite, laissant les deux autres aux soins négligés de la nourrice. Lors de leur première année, il n'était déjà pas rare qu'elle oublie d'en allaiter un, l'abandonne sur la chaise ou se désintéresse de leur sort. Pourtant, elle n'était pas un modèle de mauvaise mère.... Juste un peu trop rêveuse. Alors, elle passait parfois ses journées à dormir au soleil ou à prendre des notes, des croquis, tandis que ses triplés étaient à la surveillance lascive de Sawoka, qui les laissait incroyablement libres. Il fallait avouer que cette dernière ne s'occupait guère plus des enfants Jeevas, qu'elle laissait gambader à longueur de journée dans les hautes herbes de la savane autour de la maison et manger des fourmis pour le goûter. A la fin de la soirée, ils revenaient souvent rouges vifs, agressés par le soleil congolais et les moustiques dont les piqûres marquaient leurs bras nus. Leur épiderme pourtant claire avait pris une teinte chocolat, délicatement hâlée pour Mail qui ne fonçait jamais plus ; et on attachait les cheveux longs des fillettes, roux à outrance, pour qu'ils ne traînent pas par terre. Malice ne bougeait jamais de la terrasse oú elle s'asseyant tous les matins près de sa mère pensive, couvant le ciel de ses yeux sombres (et virant au fil des heures au rouge homard malgré la bonne dose de crème solaire que Sawoka venait lui administrer le matin avant de repartir chasser des grenouilles), alors que ses aînés exploraient les environs d'un pas assuré (Mail avait déjà manqué deux fois de se noyer dans le marigot près de la maison) et encore un peu titubant. Dès que Lyly se levait le matin en oubliant de les débarbouiller, Mana entraînait son frère dehors et ils marchaient lentement, pour ne pas écraser leurs « frères insectes » (Mana étant une fervente écologiste dès son plus jeune âge), dissimulés encore par la nuit sombre entre les hautes herbes brûlées par le soleil. Aidés de leur trois ans, ils montaient sur la plus haute colline, ayant appris très tôt à gambader pour mieux rejoindre le sommet. Et là.... Mana avait embrassé un jour Mail sur la joue :
- Si on jouait à Papa, Maman ? Ca a l'air amusant *_* Ils passent leur temps à s'éviter.
- Mais.... Ils ne sont jamais tous les deux. Maman dort et Papa travaille. Faudrait qu'on s'éloigne beaucoup. Qu'on passe des jours à pas se parler. Gazouillait le garçonnet en swahili, d'un air grave
- Ca ne fait rien.

Elle captura un autre matin ses lèvres d'une façon si provoquante qu'elle n'aurait pu appartenir à une enfant de trois ans. Avec elle, le fantasme devenait réalité. Ils oubliaient leur troisième jumelle pour créer le « Cercle des Surdoués », incluant eux deux seuls (Mana étant aussi raciste, elle ne supportait pas que des petits indigènes puissent entrer dans son club très select). Parce que Mana avait cette intelligence démoniaque et possessive qui la rendait unique. Elle brûlait de jalousie dès que Malice approchait de son frère et ne supportait d'ailleurs aucune autre présence, hormis celle de Mail. C'était un cercle vicieux. Ils regardaient avec envie la porte qui fermait le cabanon toute la journée, devinant sans mal que leur père s'y tenait dans l'obscurité, penché attentivement sur un écran :
- Papa......... Il ne sort plus. Déclara franchement Mana, avec une moue qui en disait long

Un soir, il les rejoignit pourtant pour dîner ; il se tourna vers Mail, dont les pieds nus dépassaient de la chaise, et lui adressa un sourire pâle :
- Mail, dis-moi tes deux prénoms en enlevant toutes les lettres du premier, mis à part le E. Lui demanda-t-il sous le regard attentif de Mana, qui mangeait distraitement une platée de petits pois congolais (détail inutile)
- E...Maiiiil. Lâcha le garçonnet, provoquant le rire amusé de son père
La mère fronça les sourcils et resservit tout le monde :
- Pas de gros mots à table !
- Enfin Nina, je n'ai rien dit de particulier... j'ai juste...
- Les jeux de mot sont tout autant insultant que les gros mots Numb ; je ne tiens pas particulièrement à t'étouffer mais je ne veux pas que tu apprennes ce genre de choses à nos enfants. Enfin... si tu vois ce que je veux dire. Sinon je te laverai la bouche avec du savon... et pas du Monsieur propre. Malice, encore des petits pois ?
- N... Non. Dit la fillette d'une voix hésitante

Mail plongea son regard dans son assiette de carton pâte et touilla longuement les aliments qui s'y trouvaient. Son père était une figure mystérieuse, une arcane majeure d'un jeu de tarot encore dissimulée derrière les autres cartes, un bouffon enfermé dans sa boîte. Mais Mail ne le regardait jamais que comme une curiosité lorsqu'il apercevait dans son dos les lumières clignotantes des écrans sur lesquels il bossait à longueur de temps. Une mère puritaine aux trois cents crucifix, qui ne s'imaginait même pas ce que ses rejetons pouvaient faire de leurs journées sans école.

Il regarda vaguement Mana, sans sourire. Cette relation avec sa soeur était compliquée. Freud développait de nombreuses années auparavant la théorie de la sexualité infantile ; Mail savait que de toutes façons cette espèce d'amitié qu'il entretenait avec l'enfant n'était pas dénuée de désir. Il lui suffisait de la voir nue au marigot, avec ses petites jambes croisées sur un rocher, pour rougir de plaisir. C'était à la fois étrange et troublant, de ressentir ce genre d'émoi pour sa sœur, lorsqu'on lui martelait en permanence « Sois gentil avec TA sœur », « Passes les pâtes à TA sœur. », « Ne pousses pas TA soeur dans un trou », « ne forcez pas VOTRE sœur à manger des asticots vivants »... C'était un mot très récurrent dans le vocabulaire de Sawoka ou celui de Lyly. Il haussa les épaules en pure perte, avant de piquer sa fourchette dans un petit pois qui lui échappa sous la table.
La vie n'avait pas le mérite d'être simple....

Et Numb qui ne mangeait pas souvent avec eux. Il piétinait totalement dans ses travaux ; son monde s'écroulait. MSN ? Il n'y arriverait jamais. Ce soir-là c'était exceptionnel, histoire de voir à quoi ressemblaient ses trois rejetons (il n'avouait jamais qu'il ne se souvenait pas non plus du prénom de ses filles) ; et puis après il retournait dans son monde lugubre et peuplé de cafards. Numb se voyait comme une tête de caca. C'était ça le topo à l'époque. Les mômes parlaient le swahili, couraient dans la Jungle en associables parfaits, sans comprendre l'anglais qu'utilisaient les parents pour avoir la paix. C'était la belle vie pour les adultes Jeevas, dont la famille n'avait plus donné de nouvelles depuis leur fugue mystérieuse au Congo.
Malice foutue en dehors du groupe et eux deux qui pouvaient passer des après midis à se regarder dans le blanc des yeux, assis au bord du marigot. Et en plus, il faisait beau ; du point de vue d'un enfant de trois ans, on ne pouvait pas demander plus.... Mis à part peut-être moins de moustiques ?
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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeVen 9 Jan - 22:59

Partie Four___* Mail Jeevas became Matt






Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.


L'enfance de Mail s'écoulait sur le rythme nonchalant des maracas congolaises ; il y avait toujours un petit indigène pour agiter son instrument à la tombée de la nuit, éveillant les triplés qui se mettaient à hurler, d'indignation, de voir leurs rêves effeuillés par un immonde son de sauterelle qui avait une angine. Lyly Jeevas sortait alors pour chasser l'intrus sombre, d'un pas nonchalant et les bretelles de sa nuisette rose imprimée à camélias glissant sur ses épaules fines. L'existence s'écoulait ainsi ; la seule école de Lusambo étant trop éloignée pour envisager même de les y placer, les trois enfants se contentaient des maigres connaissances qui leur étaient dispensées à travers les monologues de leur mère, les babillages en swahili des indigènes et les atlas d'histoire qu'ils feuilletaient parfois, par simple curiosité. Seulement, ils étaient plus intelligents qu'ils avaient l'air, avec leurs chapeaux de paille et leurs débardeurs déchirés *roulement de tambour*. Habillés comme des petits Mowgli, personne ne pouvait même envisager une prétendue connaissance de la parole sous leur chevelure trop rousse.

Mail était curieux, parfois, de savoir qui était l'homme qui se cachait dans la cabane. L'Homme brun qui ne sortait jamais que pour voler un sandwich jambon-gorgonzola dans le frigo à une heure du matin. L'enfant se faufila un matin discrètement, après avoir semé sa sœur, dans le cabanon. En entendant le grincement de la porte, Numb Jeevas se retourna à peine ; il remonta juste ses lunettes sur son nez étroit :
- Mail ?
- Pa....pa.
Pris d'un furieux accès de tendresse envers sa timide progéniture, l'homme lui fit signe d'avancer et de s'asseoir sur ses genoux. Mail se retrouva alors devant un écran fabuleux, rempli de couleurs et de briques qui bougeaient partout avec des « tic, tic ». Comme cela l'amusait prodigieusement, il n'attendit pas l'accord de son père pour presser ses petits doigts sur les touches A et P, mettant l'ordinateur K.O en quelques minutes à peine sous les yeux écarquillés de l'homme :
- Oh My god Mail ! Tu as réussi une partie de tétriiis ! S'exclama-t-il, soudain fier
Et sblaff, Mail posa par mégarde son pouce sur la touche Delete. Comme s'il n'avait attendu que cet instant pour prouver que cette intelligence toute nouvelle n'était en fait qu'une vulgaire imitation de ce que la Nature faisait de mieux en matière d'enfants surdoués.

- Oui, Maria. Je crois qu'il faut apprendre les bonnes manières à Mail, repartir sur de bonnes bases. Il se trouve qu'il est très intelligent, hors il m'a tout de même supprimé l'édition unique de Tétris qu'on m'avait envoyée d'Angleterre. Aussi, tout à l'heure, en le voyant, je me suis aperçu qu'il fallait que je reprenne notre famille en main. Ils ont déjà trois ans et presque aucune culture, aussi je me propose pour vous emmener toutes les trois à Lusambo faire quelques courses, tandis que Mail purgera sa peine d'un après midi au coin, pour avoir bousillé mon jeu.
- Je croyais que tu passais tes journées à travailler, mon lapin en sucre. Rétorqua froidement Lyly
- Oui. Mais le Tétris est l'essentiel du plaisir dans la vie d'un homme. Allez les filles, on va passer l'après midi à faire des courses, tu aurais bien besoin d'un peigne ma princesse.
- Papa, tu ne m'as jamais appelée Princesse, et j'aime pas les princesses. Lâcha Mana en le fixant
L'homme haussa les épaules et s'avança vers son vieux 4x4 kaki couvert de poussière ; il ouvrit la portière aux femmes. Mail, assis sur la terrasse, les regardait partir d'un air neutre ; sa jumelle lui adressa un signe de la main avant de monter.
L'enfant se leva et alla au coin.

- Missiou !! Le couple ....! Un éboulement..! La voitu', tombée dans l'r'avin.......
Mail entendit à peine ces quelques mots, se balançant sur lui-même comme un autiste. Les yeux à demi clos, il revoyait le sourire nerveux de Mana. Ils avaient basculé dans un ravin au bord de la route. Déjà, les gens s'attroupaient autour de lui, dont une brigade de police qui lui posait des questions, mais il jouait à l'idiot, au môme candide et leur adressait des œillades innocentes. Dans l'air flottait encore le parfum d'enfance de Malice, Mana avait abandonné sa culotte sur une chaise, Lyly n'avait pas remis son jean encore étalé sur la table et l'écran sacré brillait dans son coin, exposant son contenu trop inutile. A leur manière, les quatre défunts étaient encore avec lui...

Il fut décidé que Mail irait dans sa famille paternelle à Londres. Un matin de Novembre, alors que le soleil éclatait encore au Congo, on le mit dans un avion sans autre indication que le nom des Jeevas et on l'envoya en colis express vers une Angleterre pluvieuse. L'enfant devint totalement taciturne durant le mois qui suivit, au point d'attraper une grippe qui le cloua au lit durant quelques semaines. Personne ne voulait de cet enfant incestueux. On ne lui avait pas expliqué comment étaient morts ses parents et ses sœurs. Il était totalement seul. Ce môme qui ne parlait que la langue du soleil tomba dans une grave dépression autant qu'un gosse de trois ans peut y sombrer. On ne cherchait pas à lui parler, ni à le comprendre. C'était juste... un enfant sauvageon et instable.

Il fut tout de même décidé de l'envoyer chez le psychiatre qui découvrit un QI exceptionnel lors d'un test banal. Il proposa au grands parents lassés (et totalement indifférents au sort de l'enfant consanguin) de le placer dans un excellent orphelinat. Et ainsi fut-il fait.

Mail Jeevas débarqua un 22 décembre 1996, sous la neige qu'il voyait pour la première fois de sa vie. Il serrait entre ses petites mains une paire de lunettes à verres colorées qu'on lui avait offertes comme unique cadeau (bouh, un peu plus et on en pleurerait. Matt is Oliver Twist). Un vieil homme vint le chercher quelques minutes après pour lui indiquer clairement les règles de vie :
- Mon garçon, tu t'appelleras Matt.
Il sourit, silencieux. Tout cela lui convenait très bien. Et qu'on lui fiche la paix.

Il n'avait pas choisi cette vie de plein grès, parce qu'il ne s'était attaché à personne. Même pas à Mana, qui sait. Il avait traversé son enfance d'un pas maladroit et on commençait enfin à lui enseigner l'anglais, qu'il maîtrisa en à peine quelques mois, comme si elle était ancrée dans sa mémoire. Pourtant, l'enfant était toujours aussi refermé sur lui-même. On lui avait interdit les obsèques de sa famille et il n'avait plus rien pour se raccrocher à leur faible souvenir. Hormis ces lunettes qui faisaient transformaient les blonds en roux. Matt les enfilait longtemps, recroquevillé contre un mur pour mieux se faire oublier. On le décréta dépressif et démotivé. Les devoirs glissaient sur lui sans le toucher ; il passait souvent ses heures à regarder par la fenêtre rêveusement. Et dès qu'on s'approchait trop près de lui, il renvoyait l'intrus d'une salve d'insultes en swahili. Matt voguait dans une vie sombre et sans intérêt ; ses notes dégringolaient tranquillement et des professeurs peu compétents en vinrent bientôt à se demander ce qu'il faisait là....

L'année de ses quatre ans, le roux le vit LUI. Le garçon à la chevelure dorée, la charismatique star du rock orpheline, au caractère aussi insolent que celui de Mana. C'était une chance inespérée. L'enfant, encore, essaya de s'investir dans ses études, pour remonter et être à la hauteur de ce môme blond qui avait réussi à capter son attention ; il s'amusait à voler les cahiers de Mello pour lire ses notes plus attentivement. Le blond le plaqua un soir contre un mur, sans grande amabilité :
- Qu'est ce que tu fous avec mes cahiers toi ? (extrêmement agressif déjà pour ses cinq ans)
- Quoi ?
- Mes cahiers, tu crois que je vois pas quand on les feuillette le soir ?! T'es si looser que ça, crétin, que t'as besoin de me copier dessus ?!
- Nan... J'veux juste vérifier si on a des points communs là dedans.
Le blond le dévisagea d'un air incrédule, avant de déserrer sa poigne :
- T'es qui ?
- Matt.
- Moi c'est Mello.
- Sans blagues 8D

Du haut de leurs 4 et 5 ans respectifs, ils parlèrent longuement, sans raison même mais il fut possible de croire que les premiers mots de Matt avaient intrigué le blond charismatique et il le choppa souvent après les cours, pour débattre de tout, de rien ("Les fourmis ont des dents ?! Nan j'crois pas" "mais siiii >D"). Matt se demandait encore comment il avait pu toucher le coeur de son aîné, qui paraissait invincible parfois. Leur intelligence les rapprochait et l'enfant roux s'ouvrit enfin, partageant des conversations animées avec le garçon. Ce dernier lui réapprit à être sociable, à sourire, à être quelqu'un (mais cette reconstruction prit tout de même quelques années ; merci à Mello d'avoir été si compréhensif durant tout ce temps <3). Matt, se rappelant de son père, se trouva un jour une passion pour les jeux vidéos et tout ce qui touchait de près ou de loin à l'informatique (POKEMON, POKEMON, E-MULE, LIMONWIRE, ZELDA, CLOUDNINOUCHET <333333). Les dix années qui suivirent ne furent pas particulièrement passionnantes ; le garçon vivait dans un étrange cocon de verre qui se brisait parfois pour laisser entrer les changements qui survenaient avec l'âge. Installé dans la chambre du chocolat addict, ils avaient l'occasion d'échanger de longues discussions sur le sexe et tout ce qu'y s'y rapportait. Le roux fut même un peu jaloux de l'éternel rival du blond, Near. Sans trop savoir pourquoi dans un premier temps. Le nouveau geek se passionnait pour ses jeux, y plongeant des heures, des nuits et restant fidèle à Mello. Mello, son leader, son maître..... son meilleur ami. Il le suivait jusqu'au bout dans ses initiatives, lors de la création des Chocolate Rangers. En oubliant définitivement quel enfant taciturne il avait pu être autrefois. Et le visage de Mana qui s'effaçait peu à peu pour être remplacé par celui du blond. Oui, Mana devenait Mello. Le monde n'était pas fait de pixels colorés mais d'un groupe de couleurs violentes qui formaient un tout. Orange partout. Rouge. Rose.... blanc comme Near. MUHAHAHAHAHAHAHA et Zeldaaaa franchit la ligne d'arrivée (L) !!! Plusieurs années après, à l'âge de 16 ans, il fut envoyer dans cette école pour poursuivre des études plus ... normales que celles qu'il avait, mais surtout ils voulaient le séparer de Mello. Il fut donc envoyé ici et vient juste d'arriver.
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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeDim 11 Jan - 0:25

Hey, Bienvenue! Amuse-toi bien parmi nous et bon RP ^^ Boon... J'ai pas tout lu, mais j'en ai quand même lu une bonne partie. Etait-il vraiment nécessaire d'écrire tout ça? O_o Surtout en ce qui concerne Numb et Lyly? ^^' Sinon, l'avatar un peu trop grand, il doit faire 130x240 mais rien de mal. Je te valide mais n'oublie pas de le redimensionner. A part ça, tu peux désormais commencer à RP.

Pokemon? Je pense que tu vas bien t'entendre avec ma sœur alors =D
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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeDim 11 Jan - 0:27

J'ai lu sur une fic Matt jouer à Pokemon et que poussifeu allait mourrir si Near l'aidait pas >_< En clair ... Mission Impossible à cause de Blizzard Man.

Enfin ... Pour l'ava' je ne sais pas redimmensionner T_T Navré.


Pour Numb et Lyly, bah j'voulais quand même mettre la rencontre de ses parents, n'hein ? J'adore mettre des trucs inutiles xD
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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeDim 11 Jan - 0:34

Haan Poussifeu!! >_< Mais d'un côté, j'aime bien Near! O_o Naaah mais Poussifeu l'est plus Kawaii x3 (Yerf, qu'est-ce qui m'arrive? J'suis pas fana de Pokemon moi! >.<)

Sinon, je peux te redimensionner l'avatar mais plus tard =)
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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeDim 11 Jan - 1:51

Bienvenue, encore un Otaku qui grossit nos rangs. Les musicos passent vraiment au second plan.

*sort sa bannière "OTAKU POWA*

Sinon, pour éviter que poussifeu ne meure, il suffit de prendre Arcko au début, ainsi, pas de Poussifeu, il reste dans sa pokéball bien peinard.
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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitimeDim 18 Jan - 19:17

Heeey! Désolée pour le retard mais je te souhaite la bienvenue sur le forum! =D
Amuse-toi bien! ^^
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MessageSujet: Re: Mail Jeevas as Matt   Mail Jeevas as Matt Icon_minitime

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